A la demande d’une blogueuse qui invite les Toulousains à témoigner sur leur quartier, je m’en vais de ce pas vous conter le mien. C’est une belle histoire, un peu longue mais pleine de tendresse.
J’ai débarqué à Toulouse pour la première fois de ma vie il y a un peu plus de 3 ans déjà, pour passer un énième concours afin d’intégrer Sciences-Po.
Contrairement à mes camarades de prépa et malgré des circonstances peu propices au tourisme, la ville m’a tout de suite plu.
Je ne dirai jamais assez à quel point j’aime Toulouse, sa brique orangée, ses bars, ses magasins, ses panneaux en occitan, ses monuments joliment éclairés, ses petites rues, même sales, et ses restaurants délicieux. Dès l’instant où j’ai été admise, j’ai eu l’impression (certes irrationnelle) que Toulouse m’offrait ce que les autres villes me refusaient.
Les résultats étant arrivés tardivement et ma famille connaissant peu Toulouse, c’est presque par hasard que j’ai atterri dans un foyer pour étudiantes non loin du métro Patte d’oie.
J’y ai passé 2 ans et demi, avec du bon (par exemple, les meilleures pâtisserie et pizzéria de Toulouse rive gauche juste en face de chez moi) et du moins bon.
Le moins bon, c’est ce qui m’a fait quitter le foyer, et le quartier autour de la place de la Patte d’oie, pour Saint Cyprien, quartier plein de charme et un peu mieux fréquenté de mon point de vue.
C’est particulièrement pratique pour les étudiants de la fac de sciences sociales ou, comme moi, de l’IEP, puisqu’il n’y a qu’à traverser le pont Saint Pierre pour aller aux soirées mythiques et arrosées de la place Saint Pierre en cours. On y trouve tout ce dont on a besoin en termes de commerces de proximité, quelques restaus et bars sympathiques, et le métro est à deux pas si l’on a la flemme d’aller au centre-ville à pied. En somme, habiter à Saint Cyprien permet de profiter de l’ambiance de Toulouse, sans les prix exorbitants des appartements en centre-ville, et dans de petites rues calmes…
Mais l’argument majeur de ce quartier pour moi, était et restera toujours le dôme de la Grave. Rentrer chez soi en admirant le magnifique coucher de soleil sur la Garonne depuis le pont Saint Pierre, cela n’a pas de prix.
6 commentaires
depuis le 29 Octobre 2004, je HAIS le pont Saint Pierre et plus particulièrement le dôme de la Grave… Toulouse m’a accueillie dans la situation la plus délicate qui soit (un décès d’une amie), mais la ville a sû se rattraper depuis. Heureusement
Bon j’en profite pour confirmer ta citation « Il serait crétin de prendre le métro entre St Cyprien et Arènes ». C’est tout à fait vrai (surtout quand on a des jambes de plus d’un mètre… :-$). Je confirme aussi que le quartier a l’air plus sympa du côté de St Cyp que de Patte d’Oie. Je vais donc suivre tes conseils ^^ et chercher du côté de St Cyp.
Boooooooooooo *_*
Je ne connais pas cette ville, mais c’est vrai que c’est beau. La photo est superbe.^-^
Merciiiii! Elle est de moi ^^ Je suis rarement bien inspirée en photographie, mais ce reflet, il FALLAIT que je le capture. Il faut voir le dôme dans tous les moments de la journée et de l’année, c’est magique quand la lumière traverse les vitraux, ou qu’il est illuminé la nuit, ou coiffé de neige… De toute manière, je suis une éternelle touriste à Toulouse. Il y a toujours quelque chose à découvrir, une petite merveille qu’on n’avait encore jamais remarquée, il suffit de lever les yeux ou de flâner au hasard…
Pour le reste, il y a Eurocard Mastercard. Ah non, t’es étudiante, j’oubliais… :-p
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