1° « Calme plat, on n’a pas de fait divers. Heureusement qu’on a la nécro! »
2° Ma camarade stagiaire a rencontré Nicolas Cazalé, le jeune acteur du film « Le fils de l’épicier ».
Un des rédacteurs lui demande comment ça s’est passé.
Elle : « Le film était génial! »
Lui : « Et alors, il est aussi charmant qu’on le dit? »
Elle : « Mouais… Il est trop petit. »
Moi : « Ca dépend pour qui! »
Lui : « OK, la prochaine fois, je leur demanderai « quelle taille? » et ceux de moins d’1m75, on enverra Camille ! »
3° Le photographe dont j’ai couvert l’exposition m’a envoyé une photo avec un petit mot pour me remercier. C’est un grand artiste, ses photos respirent l’émotion que même une néophyte inculte comme moi peut percevoir, et il est adorable.
J’ajoute ce que mon article ne dit pas, qu’il travaille comme serveur pour payer tous les frais de ses expositions, alors qu’il a le talent qu’il faut pour avoir exposé aux côtés de Doisneau à Beaubourg. Il croit encore à la photo argentique en noir et blanc, sans retouche sur ordinateur, et à son bon vieux Leica qui le suit dans toutes ses aventures. « Tintin au Pérou », avait plaisanté son ami qui veille sur lui comme sur un oiseau tombé du nid. « Sauf qu’il lui manque le chien »
Il s’appelle Charles Palazon. Si, un jour, vous avez l’occasion de voir ses photos, vous penserez que mes mots étaient bien en dessous du potentiel de bouleversement de ses œuvres.
4° Aujourd’hui, j’ai fait une interview en allemand. Dans ce métier, on ne sait jamais ce qu’on va faire et apprendre chaque jour. Et ça, j’adore. Même si parfois, les surprises sont moins gratifiantes.
1 commentaire
Bel encart.
Charles Palazon n’est plus. Il est décédé à l’âge de 57 ans et a été incinéré le 20/05/2010 au crématorium de Trèbes.