Comment les fans Disney remplissent-ils le manque dans leur vie quand Disneyland est fermé au public ? Pour la plupart, avec Disney +, et je ne fais pas exception. Voici plusieurs documentaires à regarder sur Disney + pour découvrir les coulisses des plus grands classiques des films d’animation comme des parcs en passant par ses dernières séries à succès.
The Boys: The Sherman Brothers’ Story
Que serait un film Disney sans sa musique ? Les frères Sherman sont à l’origine des ritournelles les plus obsédantes de l’univers Disney : It’s a small world, la bande originale de Mary Poppins, des Aristochats et de la quasi-totalité du Livre de la jungle (à l’exception de The bare necessities, en français Il en faut peu pour être heureux)…
Mais The boys n’est pas qu’une success story : c’est aussi l’histoire de la brouille entre deux frères aux talents pourtant si complémentaires, mais aux caractères diamétralement opposés.
Waking Sleeping Beauty
Ne vous laissez pas tromper par le titre : Waking Sleeping beauty n’est pas un making-of de La Belle au bois dormant.
Il s’agit en fait des soubresauts et guerres d’ego (avec un hommage farouche à Roy Edward Disney) qui ont agité les studios d’animation Disney dans les années 80, avant les succès que seront La petite sirène, Aladdin, La belle et la bête et enfin Le roi lion. Lucide et sans édulcorant.
Frank & Ollie
Des documentaires que j’ai abordés jusqu’à présent, celui-ci est le plus optimiste.
On y suit les carrières de Frank Thomas et Ollie Johnston, des amis inséparables qui feront partie des Nine old men, les animateurs légendaires des studios Disney.
On leur doit des scènes inoubliables comme celle du piano dans Peter Pan, les spaghetti de la Belle et le clochard,ou encore la transformation de Merlin et Arthur en écureuils. Leur complicité est évidente jusqu’à un âge avancé et le film est une belle leçon de créativité et d’amitié.
The imagineering story
The imagineering story est une série documentaire qui se focalise sur les créatifs et ingénieurs qui créent l’environnement et les attractions des parcs Disney dans le monde entier : les imagineers.
Pour les disneyphiles dans mon genre, c’est du bonheur à l’état pur. Inspirant, émouvant, instructif, avec des témoignages de légendes Disney qui mériteraient davantage de reconnaissance, on en redemande !
Les making-of : The Mandalorian
Je ne suis pas ce qu’on appelle une fan absolue de l’univers Star Wars, en dépit de ma tendresse pour l’attraction Star Tours à Disneyland Paris. J’ai vu les films comme tout le monde, mais je me suis endormie devant La menace fantôme et je me perds toujours dans la numérotation des épisodes, du coup je ne saurais pas vous dire lesquels je n’ai pas vus. Ne me jugez pas, je suis plutôt une trekkie.
Tout ça, c’était avant The Mandalorian. Je voue un culte à Baby Yoda, et comme on a établi que je n’étais pas une fan de Star Wars, je ne me lancerai pas dans un débat sur le fait que ce n’est ou n’est pas Bébé Yoda, sa descendance ou que sais-je. Et puis Pedro Pascal est indubitablement cool, sans parler du caméo de Richard Ayoade que j’adore depuis The IT crowd.
Je me suis donc jetée comme une junkie en manque sur le making-of de la série. Deux épisodes plus tard, je suis restée un peu sur ma faim : il s’agit de tables rondes où Jon Favreau et les membres de son équipe de tournage évoquent principalement l’influence que Star Wars a exercé sur eux.
Bref, on y parle finalement assez peu des coulisses de la série en soi… Mais peut-être n’est-ce que le temps des premiers épisodes ? Affaire à suivre !
BONUS : The sweatbox
Celui-ci, on va le mettre à part parce que vous ne le trouverez pas sur Disney +… Et il vous faudra faire preuve, euh, disons de créativité et de persévérance pour vous le procurer.
Pourquoi ? Parce que The sweatbox (du nom de la petite pièce mal ventilée où les animateurs Disney exposaient leurs scènes à un visionnage par la production et donc à leurs critiques) est un documentaire inachevé et caché comme une maladie honteuse à un dîner de famille.
On y suit la production difficile de Kingdom of the sun, qui deviendra Kuzco, l’empereur mégalo, après moult changements de script, de réalisateur et… De compositeur. Sting n’est pas épargné par la refonte brutale du film et la plupart de ses chansons sont sacrifiées.
En passant outre l’aspect brut du film, réalisé par Trudie Styler, la femme de Sting, c’est un témoignage fascinant de la tension et des déchirements qui peuvent exister entre les créatifs et les producteurs.
2 commentaires
Coucou Camille, merci pour cet article, je me suis pas encore plongée dans les documentaires Disney, mais tu m’as donné envie avec ton article. Surtout pour les documentaires sur les imagenerring et star wars
Je compléterai sans doute cet article car il en reste que je n’ai pas vus, et je suis sûre qu’ils en proposeront de nouveaux ! On vient justement d’en commencer un sur Star Wars (mon compagnon, lui, est un vrai fan 😉 )