Cela fait fort longtemps que nous n’avons pas parlé film en ces lieux, et pour cause : je suis complètement débordée et ma carte d’abonnement au cinéma est en train de fusionner avec le cuir de mon portefeuille à force d’y rester enfermée.
Mais il y a des invitations auxquelles je résiste plus difficilement que les autres, et la perspective de voir un bon film d’animation a tendance à m’inciter à libérer un peu de temps dans mon agenda.
Je m’en suis donc allée découvrir l’histoire de Félicie, rouquine pleine d’énergie rêvant de devenir danseuse, qui s’enfuit de son orphelinat de Quimper en compagnie de son ami d’enfance dans l’espoir de conquérir l’Opéra de Paris.
Comme Avril et le monde truqué en son temps, Ballerina (production franco-canadienne) pâtit d’un doublage français peu convaincant : Camille Cottin (qu’on avait vue dans Connasse, princesse des cœurs) a une voix bien trop mûre pour l’âge de la petite héroïne à mon goût, et la plupart des voix secondaires en font des tonnes inutilement.
Heureusement, rien de tout cela n’empêche l’histoire d’être touchante. La musique est un subtil mélange de musique classique, celtique et pop, et surtout l’animation est sublime. Les visages des personnages sont très expressifs et on se perdra volontiers dans les yeux tout en transparence de la malheureuse Odette, ou dans un Paris onirique.
Un parcours initiatique à la Karate Kid, en plus girly, à voir avec une petite fille qu’on veut émerveiller ! Sortie le 14 décembre au cinéma.
Merci à l’agence Tretonine et à Gaumont qui m’ont conviée à cette projection !