Comment je suis devenue une fan inconditionnelle de Picsou
J’ai toujours dans ma bibliothèque un exemplaire à la couverture rafistolée au ruban adhésif du hors-série de Super Picsou Géant de 1998 (apparemment presque collector aujourd’hui) qui narrait les aventures de jeunesse de Picsou par Don Rosa, grand admirateur puis successeur de Carl Barks, dessinateur fondateur de Donaldville.
Seule ma nostalgie tient encore ensemble ses pages usées par un passage malencontreux entre les mains peu respectueuses de mon petit frère et mes lectures clandestines les veilles de jour d’école, sous les couvertures, avec le lampadaire de la maison de Barbie qui me tenait lieu de lampe de lecture (au cas où mon ophtalmo s’interrogerait encore sur les causes de ma myopie). Je n’en reviens d’ailleurs pas d’avoir oublié La jeunesse de Picsou dans la liste des œuvres qui m’ont donné le goût non seulement de la lecture, mais aussi des voyages.
Car son fier caractère et ses plus grandes richesses, en billets ou en souvenirs, c’est au cours de ses pérégrinations autour du monde que Picsou les a acquis, alors qu’il n’était encore qu’un caneton naïf désireux de travailler dur pour redorer l’honneur de sa famille restée sans le sou en Ecosse.
Pourquoi vous devriez lire La jeunesse de Picsou
De l’amour, de la magie (dont un zombie), de l’humour, des dessins aux détails malicieux, des guest stars allant de Géronimo à Théodore Roosevelt et des paysages splendides, glorieusement rendus aux fans et à faire redécouvrir aux plus jeunes, sous l’épaisse couverture cartonnée qui devrait mieux survivre à mes relectures successives, de la réédition en deux tomes de La Jeunesse de Picsou aux éditions Glénat. Chacun vaut la rondelette somme de 29,50 € (soit ce que m’avait coûté en francs mon fidèle hors-série à l’époque… Que voulez-vous ma bonne dame, c’est la crise), mais c’est là une dépense que Balthazar lui-même aurait jugée rentable.
À l’instar de La Dynastie Donald Duck, série de recueils de l’intégrale des comics de Carl Barks dans lesquels j’investis également chaque fois que mes finances me le permettent, La jeunesse de Picsou est enrichie en anecdotes précisant le contexte dans lequel les BD étaient écrites, les références culturelles ou historiques dans les jeux de mots, et en comparaison entre les textes originaux et la traduction française. C’est Don Rosa lui-même qui divulgue ses secrets de fabrication, et les collectionneurs apprécieront également le travail sur la colorisation.
Et pour vous imprégner plus encore de l’atmosphère fantastique qui se dégage de cette épopée, je ne saurais trop vous recommander de (re)lire La jeunesse de Picsou avec en fond sonore la musique composée par Tuomas Holopainen, compositeur principal de Nightwish, dans l’album The Life and times of Scrooge !
5 commentaires
Je trouve effectivement que les 30€ les valent pour cette collection, Glénat a fait un super boulot !
Mais j’aime relire les originaux en anglais, ne serait-ce que pour ‘entendre’ l’accent écossais de Scrooge 🙂
Un univers des plus riches pour le canard le plus riche du monde. Le travail de Glénat n’est pas parfait (de petites erreurs de colorisation ça et là) et la traduction ne rend pas toujours justice à la VO, sans parler des fautes d’orthographes, mais j’avoue que ça reste une superbe intégrale!
[…] Hier, pour la première fois de ma vie, j’ai soutenu un projet sur Kickstarter au delà d’un simple retweet qui signifierait “hey, c’est une bonne idée, vous devriez investir”. J’ai cassé ma tirelire pour aider à lancer un documentaire sur le personnage de Picsou et ce qu’il a inspiré à ses fans, parmi lesquels l’illustre dessinateur Don Rosa dont je chéris l’oeuvre (et particulièrement La jeunesse de Picsou dont je vous avais parlé dans cet article). […]
Un comic parfait ! Mais je pense que tu voulais plutôt parler du hors-série de Picsou Magazine ! 😉
[…] Hier, pour la première fois de ma vie, j’ai soutenu un projet sur Kickstarter au delà d’un simple retweet qui signifierait “hey, c’est une bonne idée, vous devriez investir”. J’ai cassé ma tirelire pour aider à lancer un documentaire sur le personnage de Picsou et ce qu’il a inspiré à ses fans, parmi lesquels l’illustre dessinateur Don Rosa dont je chéris l’oeuvre (et particulièrement La jeunesse de Picsou dont je vous avais parlé dans cet article). […]