
Un petit garçon qui se découvre une vocation.
La fille d’un dessinateur réputé face au poids de l’héritage familial.
Un moine copiste en rébellion contre une production artistique contrainte par la société et les carcans religieux.
3 époques, 3 histoires reliées par le pouvoir libérateur de la bande dessinée. C’est un hommage au média, mais aussi une plongée dans les affres de la créations et les défis que doit relever chaque artiste tout au long de son parcours : persévérer dans son choix de carrière contre l’avis familial et les possibles difficultés financières, apprendre à faire des recherches, à recevoir des critiques, à construire son style et ses histoires, prendre des risques contre la censure ou les succès faciles…
Les thèmes profonds abordés n’empêchent pas l’aventure et le suspense. La bande dessinée est aussi un moyen de traverser le temps, l’espace et d’explorer en dehors des frontières du réel.
Graphiquement, on est sur une palette de couleurs comme puisée dans un coucher de soleil et des décors soignés qui favorisent le voyage.
Un superbe one-shot d’Alexandre Clérisse à offrir aux amoureux du Neuvième Art et aux créateurs dans l’âme (surtout les tourmentés et angoissés de la page blanche dont je fais partie).
J’ai reçu cet ouvrage en version numérique en échange d’une critique sur demande aux éditions Dargaud via Netgalley. Si je leur suis reconnaissante de m’avoir fait parvenir cet ouvrage à titre gracieux, je tiens à ce que mes lecteurs aient confiance dans l’objectivité de mes avis !